Erik satie
Malgré des études courtes au Conservatoire de Musique où il est peu considéré par ses professeurs, il compose de très nombreuses œuvres pour piano, orchestre ainsi que des œuvres vocales :
Vers 1886, Erik Satie compose ses premières œuvres (Ogives) mais c’est en 1888 et 1890 qu’il obtient la faveur du public avec respectivement ses trois Gymnopédies et ses six Gnossiennes. Ces dernières sont d’un nouveau genre : en effet, contre toute attente, elles possèdent un tempo lent, une structure très rudimentaire et les œuvres se trouvent entièrement dénuées de virtuosité.
C’est à cette époque qu’il se lie d’amitié pour Mallarmé, Verlaine et le poète Contamine.
En 1890, il commence à adopter un mode de vie bohême et mystique et exerce le métier de pianiste dans des cabarets de Montmartre comme « Le Chat Noir » où il fait la connaissance de Claude Debussy. Il adhère avec ce dernier au mouvement des « Rose-Croix » à Paris. Pendant cette période, il écrit des œuvres à caractère mystique comme les Sonneries de la Rose-Croix (1892) puis plus tard la Messe des Pauvres (1895).
En 1897, ayant brûlé toutes ses économies, Erik Satie s’installe à Arcueil dans une chambre retirée, où il ne laissera entrer personne. Il vit dans la misère.
En 1905, il reprend des études sérieuses de composition (technique du contrepoint). Les pièces qu’il compose par la suite, ne serait-ce que par leurs titres, Aperçus désagréables, (1908-1912), Embryons desséchés (1913), montrent sa sensibilité qu’il dissimule sous un certain sarcasme et une ironie dont on le qualifie souvent.
En 1915, il fait la connaissance de Jean Cocteau. Tous deux seront les pères spirituels du groupe des Six : il s’agit une communauté de musiciens et de compositeurs du XXe siècle. Fondé en 1916 selon Jean Cocteau, il réagit contre l’impressionnisme et le wagnérisme. Le groupe possède