Entre2009et2011,4,2 %des sociétés marchandes non financières de 50 salariés ou plus implantées en France ont délocalisé des activités et 3,1 % l’ont envisagé sans le faire (voir slide prof) L’industrie manufacturière et les services de l’information et de la communication sont les secteurs les plus concernés. Les sociétés qui délocalisent sont le plus souvent exportatrices ou déjà présentes à l’étranger par le biais de filiales ou membres d'un groupe étranger. Presque toutes appartiennent à un groupe et délocalisent en majorité au sein de ce dernier. La propension à délocaliser augmente également avec la taille de la société. La destination privilégiée des délocalisations est l’Union européenne des quinze (qualité de l'environnement contractuel), suivie de l’Afrique (langue et proximité avec la France) et des nouveaux États membres de l’Union, puis de la Chine et de l’Inde (coûts facteurs de prod). La recherche de coûts plus bas, salariaux ou autres, est la motivation principale, suivie de la possibilité d’accéder à de nouveaux marchés. Les motifs de délocalisation dans l’UE15 sont plus diversifiés que dans les autres zones.
Baisse des coûts de transaction et TIC et apparition de différences factorielles de MO avec les PED équipés en infrastructures
Principalement activités manufacturières (coeur de métier) et TIC délocalisées (activités support pour le reste)
Les délocs d'activités du coeur de métier ne sortent que très rarement du groupe. (80% intra groupe)
Dans les délocs en EU15 on recherche à réduire les coûts autres que salariaux: automatisation
Obstacles aux délocs: proximité des clients, problème de qualité des produits puis seulement les barrières juridiques et l'inquiétude du personnel, manque de management, savoir-faire, l'instabilité politique, problème de respect de la propriété intellectuelle
20 000 suppressions d'emploi en 3 ans à cause des délocs, 0,3% de l'emploi salarié 2/3 de coeur de métier
hausse du commerce international de 5 points de % en