En attendant godot
Elle s'inscrit dans le courant du théâtre de l'absurde.
La création a eu lieu le 4 janvier 1953[2] au Théâtre de Babylone, avec une mise en scène de Roger Blin qui jouait lui-même le rôle de Pozzo. Il était accompagné de Pierre Latour, Lucien Raimbourg, Jean Martin et Serge Lecointe. Roger Blin a choisi Pierre Louki pour le rôle de Lucky.
Après l'écriture d'Eleuthéria, où Samuel Beckett s'était retrouvé dépassé par trop d'actions et de personnages, il choisit de s'attaquer à un sujet plus simple[1] : « J'ai commencé d'écrire Godot pour me détendre, pour fuir l'horrible prose que j'écrivais à l'époque »[3], « la sauvage anarchie des romans »[4], déclara l'auteur[1].
Sommaire
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* 1 Résumé * 2 Analyse * 3 Premières représentations * 4 Bibliographie * 5 Références * 6 Lien interne * 7 Lien externe
Résumé [modifier]
Deux vagabonds, Vladimir et Estragon, se retrouvent sur scène, dans un non-lieu (« Route de campagne avec arbre ») à la tombée de la nuit pour attendre « Godot ». Cet homme - qui ne viendra jamais - leur a promis qu'il viendrait au rendez-vous ; sans qu'on sache précisément ce qu'il est censé leur apporter, il représente un espoir de changement. En l'attendant, les deux amis tentent de trouver des occupations, des "distractions" pour que le temps passe.
Des inquiétudes naissent : Est-ce le bon jour ou le bon endroit ? Peut-être est-il déjà passé ? Que faire en attendant ? Au milieu du premier acte, un autre couple entre en scène : Pozzo et Lucky. Le premier est un homme très autoritaire, le propriétaire des lieux si l'on en croit son discours. Le second est un Knouk, une sorte d'esclave, un sous-homme tenu en