En attendant godot
|Extrait 3 |
Estragon : « je suis fatigué » p88 à Estragon : « elle me va »
Introduction
-présentation pièce
-présentation du passage : l’attente pour les personnages devient attente pour les spectateurs, la pièce commence à s’enliser et dévie vers une histoire de légumes.
-problématique : comment le théâtre devient’ il lui même le symbole d’une existence humaine qui tourne à vide ?
-Annonce du plan
I. L’expérience de l’attende et du vide
A. Les rapports entre les 2 personnages
1. La situation des personnages :
E et V, deux clochards installés au bord du chemin, dans un lieu sans reperd, attendant l’arrivée d’un certain Godot (dans lequel on peut voir le mot « God » qui signifie « Dieu »). Les 2 misérables clowns, marginaux, s’illustrent comme des antihéros : déchéance physique « E : je suis fatigué », pauvreté : « V :tu veux un radis » et une usure du quotidien qui se manifeste par des insultes « V : l’autre porc ».
V est plus protecteur « V : d’ailleurs tu exagères avec les carottes », « E : tu m’aideras ? V : Bien sur ». V parait comme le meneur du jeu, celui qui décide de ce qu’il faut faire, celui qui gère les quelques biens (radis, carotte, chaussure) qu’ils possèdent. Il crée un rapport d’autorité avec E, qui dépend de lui. C’est lui qui domine l’échange et s’impose au fur et a mesure des répliques, jusqu’à la scène finale de l’essayage de la chaussure dont il prend l’initiative. Les didascalies et les insultes traduisent l’agacement du personnage devant la dépendance et la demande de reconnaissance et d’amitié d’E « V : impatiemment : mais oui, mais oui ».
2. Le langage comme justification : le langage lui-même ne les aides pas à donner un sens à l’univers mais se révèle au contraire répétitif et illusoire. Toutefois, puisque les personnages sont là, sur scène, il faut qu’ils