Empreintes digitales
L’utilisation de l’empreinte digitale comme moyen d’identification d’une personne n’est pas nouvelle. En fait, les corps policiers utilisent cette technique depuis plus de 100 ans. Dès la préhistoire, les traces d’empreintes humaines apparaissent sur des murs ou d’anciennes poteries. L’empreinte digitale est alors utilisée comme signature lors de transactions.
• 1823 : Le physiologiste tchèque Purkinje classe les empreintes en neuf catégories.
• 1860 : Le diplomate anglais Herschel note que « les empreintes digitales sont formées avant la naissance et restent inchangées tout au long de la vie ». Il eu l'idée de les utiliser pour éviter que les bénéficiaires de pension de l'armée ne la touchent plusieurs fois. À cette époque, elles servent aussi à authentifier des documents officiels.
• 1870 : Le Français Alphonse Bertillon donne son nom a une technique appelée « bertillonnage » qui affirme qu'en prenant quatorze mensurations (taille, pied, main, nez, oreilles, etc.) sur n'importe quel individu, il n'y a qu'une seule chance sur deux cent quatre-vingt-six millions pour qu'on retrouve les mêmes chez une autre personne. Un matériel spécialisé est dès lors utilisé dans tous les établissements pénitentiaires : table, tabouret, toise, compas de proportion, tablette et encreur pour prise d'empreintes digitales. Les empreintes digitales sont utilisées pour la première fois pour identifier des personnes par le docteur Henry Faulds, chirurgien à Tokyo, qui eu cette idée lorsqu’il avait remarqué des empreintes digitales sur une poterie préhistorique.
• 1880 : Le médecin écossais Faulds affirme que les empreintes sont spécifiques à chaque individu et propose une méthode pour enregistrer les empreintes avec de l’encre d’imprimerie. Les recherches scientifiques trouvent leur application dans le domaine de la criminalistique. L’étude des empreintes digitales appelée la dactyloscopie permet de donner un caractère