BOULIMIE
La boulimie entre dans le cadre des addictions, elle est parfois qualifiée de toxicomanie sans drogue.
Les conduites boulimiques consistent en des épisodes de compulsion alimentaire (crises), au cours desquels la personne mange une très grande quantité de nourriture de manière incontrôlée. Ensuite, elle utilise des moyens pour éliminer l’excès de calories ingérées, en se faisant vomir, en utilisant des laxatifs ou des diurétiques, en faisant de l’exercice physique ou en s’imposant des restrictions alimentaires de type anorexique. Certaines personnes peuvent combiner ces différents moyens.
C’est pourquoi l’entourage de la personne concernée peut tarder à prendre conscience du phénomène. La personne souffrant de boulimie a souvent conscience du caractère pathologique de son comportement alimentaire mais a beaucoup de difficulté à en parler.
Les préoccupations concernant le corps, la minceur, sont omniprésentes et obsédantes. La peur phobique de grossir est liée à une image du corps altérée.
La boulimie débute souvent à l’adolescence, à la puberté.
C’est un trouble qui touche essentiellement les femmes, mais les hommes peuvent également être concernés.
La Boulimie se vit dans la honte, la culpabilité et le secret.
La prédominance féminine est donc très importante : sur dix boulimiques, neuf sont des femmes. 2% de la population féminine générale et 4 à 8 % de la population féminine étudiante (soit environ 220 000 femmes jeunes) souffrent de boulimie active dans notre pays.
Dans 70 % des cas les boulimiques gardent un poids normal.
L’âge de début se situe soit à l’adolescence soit vers 18-20 ans.
Mais n’oublions pas cependant que 1 cas de boulimie sur 10 est masculin.
CRISE
La pré-crise.
La personne se sent envahie par un sentiment diffus de malaise, de tension, d’angoisse. Elle ressent alors un besoin impératif de manger. Les tentatives de lutte contre ce sentiment sont le plus souvent vaines.
L’accès boulimique.
Il s’agit d’une ingestion rapide et