Electre scene 8 acte 2 commentaire
Plan
Pb : En quoi cette scène permet-elle d’identifier les personnages ?
I. discours sur la justice A. polémique pour Egisthe B. mis en opposition avec le ton lyrique d’Electre
II. Qui permet d’identifier le rôle des protagonistes A. Le rapport d’Egisthe et Electre B. Face au peuple
Électre est une pièce de théâtre en deux actes de Jean Giraudoux, représentée pour la première fois le 13 mai 1937 au Théâtre de l'Athénée dans une mise en scène de Louis Jouvet. Agamemnon, Le Roi des Rois, a sacrifié sa fille Iphigénie aux Dieux. Son épouse, Clytemnestre, aidée de son amant, Egisthe, l'assassine à son retour de la Guerre de Troie. Oreste, le fils est banni. Reste Électre, la seconde fille : « Elle ne fait rien, ne dit rien. Mais elle est là ». Aussi Egisthe veut-il la marier au jardinier du palais afin de détourner sur " la famille des Théocathoclès tout ce qui risque d’amener le malheur sur la famille des Atrides.
Dans la scène 8 de l’acte II, on observe un dialogue conflictuel entre Egisthe et Electre. Dans qu’elle mesure cette scène permet-elle d’identifier les personnages ? On étudiera les différents discours sur la justice qui permettent d’identifier le rôle des protagonistes.
On étudiera tout d’abord les discours sur la justice, en effet il apparait comme polémique avec Egisthe et lyrique avec Electre. Cet extrait commence avec une réplique polémique d’Egisthe a propos de la justice, elle apparait comme la cause des malheurs d’Argos : « et cette justice qui te fait bruler ta ville, condamner ta race » (l.1) le terme justice est sujet de la phrase. L’accumulation « bruler ta ville, condamner ta race » (l.1) permet a Egisthe d’accentuer ses propos. On peut donc ainsi parler d’une allégorie de la justice, tournure allégorique que l’on retrouve ligne 27 avec la tournure impersonnel : « il est des vérités qui peuvent tuer un peuple ». Il est très pragmatique en effet