Education/enseignement
J’accuse…
Types d’accusation
- Faussaire de tableaux.
- Destruction de tableaux authentiques.
- Entrave à la loi.
Ma plaidoirie
Monsieur Crête est veuf. Sa femme est décédée en donnant naissance à sa fille.
Il l’a donc élève seul avec des moyens moindres pendant un certain temps.
Il a toujours été connu comme une personne ratée surtout au point de vue professionnelle. Jusqu’au jour où il commence à réaliser des dessins pour illustrer des livres. Par la suite, il s’est découvert une âme d’artiste et il s’est mis à recopier des tableaux mais toujours dans le respect des lois. C’est à dire que le tableau peut être reproduit mais dans un autre format.
Vous avouerez Mesdames et Messieurs les jurés que jusqu’ici rien de dramatique au point de comparaitre devant la justice. Malheureusement cela ne lui a pas suffi, il lui fallait bien plus. C’est pourquoi il a succombé à la tentation d’une de ses connaissances qui lui proposait de travailler pour lui et ainsi devenir un faussaire.
Même si la défense a trouvé des arguments en faveur de monsieur Crête, je tiens à rappeler ce que stipule la loi.
« Selon la loi du 27 mars 1988, toute personne ayant reproduit de manière identique une œuvre reconnue doit comparaitre devant la justice et peut être condamné à une peine minimale de 6 mois et selon la gravité jusqu’à 4 ans. »
Il est vrai que cela lui a rapporté des sommes exorbitantes assurant le confort à sa fille mais à quel prix ?
Et quel confort lorsqu’on sait que son père risque la prison ?
A t-il pensé un seul instant au mal qu’il allait lui faire ?
Non, je ne crois pas. Lorsque l’argent finit par obséder une personne, la raison n’est plus présente.
Il est vrai que si nous revenons quelques années en arrière comme l’a rappelé la défense et qui je cite :
« Un faussaire du nom de Fernand Le Gros a lui aussi comparu devant la justice et n’a subi aucune condamnation car ses œuvres étaient reconnues comme meilleures que les