la bipédie
1. Le trou occipital
Le trou occipital est l'orifice par lequel passent les artères, les nerfs crâniens, la moelle épinière, etc. Sa position par rapport à l’ensemble du crâne donne des informations sur la position du corps. Chez les quadrupèdes (ex. les singes), on constate que le trou occipital est à l’arrière de la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale, tandis que chez les bipèdes (ex. l’homme), le trou occipital va de plus en plus haut dans la base du crâne. Ce changement a engendré de nombreux avantages :
1. Les muscles nucaux n’ont plus de travail à fournir pour redresser la tête ;
2. Les déplacements font des économies d’énergie car on utilise plus que la moitié des muscles.
Légende, de gauche à droite : le gorille, l’australopithèque, l’Homo erectus et l’Homo sapiens sapiens
2. La colonne vertébrale
La colonne vertébrale de l’homme va commencer à se redresser par rapport aux primates. La colonne aura une forme de double ‘’S’’ ou autrement dit, elle aura quatre courbures au lieu de deux (comme chez les primates). Cela permettra de tenir en équilibre et de mieux amortir les chocs et les tensions dû à la marche.
A droite : la colonne vertébrale de l’homme
3. Le bassin
Le bassin des primates est différent de celui de l’homme. Les primates ont un bassin plus allongé alors que l’homme à un bassin plus compressé car il doit soutenir les viscères ainsi que le poids du tronc. Ce bassin, qui est adapté à la bipédie, n’a pas que des avantages : l’accouchement en est un exemple
Sur cette image, on voit quelques changements, dont le changement du bassin
4. Le fémur (voir livre p. 239 et 254)
Le fémur de l’homme, par rapport aux primates, est plus redressé et est plus long. L’articulation de celui-ci avec le bassin permet à l’homme de rester stable et de rester debout. Il comporte également une crête qui maintien la rotule en place (pour pas se déboiter) lorsqu’on