Je me suis réveillé sur le sable fin, comme si j'étais sur une île au milieu de l'océan. Au milieu de l'écume j'ai vu l'épave du petit voilier qui m'a amené ici. L'île est calme, belle et colorée, avec des milliers de nuances différentes. En marchant dans la jungle, parmi les fougères et autres plantes primitives, je distinguai ce qui me sembla être un village, composé de dizaines de huttes uniformes et de paillotes réparties . Je me suis dirigé vers ce village perdu espérant y trouver de quoi reconstruire mon voilier. La cabane est en bois et le toit est en feuilles soigneusement tressées. Le village ne semble pas très riche, mais en entendant beaucoup de rires rayonnants, on peut voir le bonheur des habitants. Je les ai vus lorsque j'ai atteint une place circulaire entourée de palmiers. Tout le monde riait aux éclats, les jeunes jouaient à la marelle entre eux et les plus grands couraient. …afficher plus de contenu…

Noirs, blancs, tout s'entend bien. Ils m'ont regardé fixement et m'ont invité à les rejoindre. Je me suis présenté brièvement, et l'un des hommes, que je pensais être le maire du village, a insisté pour me montrer leurs bâtiments, qui étaient plus bas sur les collines rocheuses. Il m'a expliqué que leurs bâtiments sont situés loin pour ne pas nuire à leur écosystème et protéger la flore et la faune de cette forêt. Surpris par la révélation que ce ne devait pas être là d'où je venais, j'ai continué à l'interroger. J'ai donc appris que ce qui me semblait être le problème principal n'existait pas pour eux. Un tel argent convoité dans le monde n'existe pas. Sans argent, pas de crise. Sans crise, il n'y a pas de pauvreté. L'œuvre non plus n'existe