Economie - liberalisation de l'energie
REMOUSSIN
ECONOMIE libéralisation de l'energie
En économie, la libéralisation consiste à rendre libre l'accès à une activité économique pour différents agents économiques, privés ou publics. Elle signifie la fin du monopole d'une administration ou d'une entreprise (publique ou privée) sur une activité définie par l'autorité publique.
La possibilité offerte à d'autres acteurs d'intervenir sur le marché est un moyen de stimuler la concurrence, qui a pour objectif d'encourager l'innovation, la qualité de service et la baisse des prix pour le client. La libéralisation d'une activité n'implique pas que le prix du service fourni aux usagers soit fixé par le marché si l'autorité publique conserve la prérogative de fixer une tarification du service indépendante des coûts de production des opérateurs (ex : transports publics).
Le recours à la libéralisation par les politiques publiques est une dynamique soutenue par les courants de pensée défendant le libéralisme économique. Leurs opposants contestent en général la baisse des prix ou dénoncent un impact négatif sur les salariés de l'entreprise mise en concurrence.
Parallèlement à la libéralisation, parfois décriée par l'opinion public comme celui des transports, de la banque voire prochainement de la Poste, le secteur de l'énergie et plus particulièrement celui de l'électricité est en train de subir le même changement.
Nous allons donc analyser ce changement de statut du secteur de l'électricité sous plusieurs aspects: les raisons du changement, les limites de ce changement et le rôle de l'État.
La Libéralisation du marché français de l’énergie a été engagée en 2000, en application des directives européennes de 1996 (électricité) et de 1998 (gaz naturel). Depuis le 1er juillet 2007 le marché des particuliers s’est ouvert à la concurrence.
Désormais, les ménages français, les entreprises, ainsi que tous les européens, peuvent choisir leurs fournisseurs d’électricité et de gaz. Cela met