Eco 1ere annee chap 9
I – L’analyse des flux d’IDE
Les investissements directs à l'étranger (IDE) se distinguent des autres flux financiers en ce qu'ils participent directement des stratégies de production et d'internationalisation des firmes : les IDE représentent l'achat d'avoirs à l'étranger en vue de créer, développer ou contrôler une entreprise située hors du territoire national. L'essor véritable des IDE date seulement de ces vingt dernières années : après quatre années consécutives de croissance, les flux mondiaux d’IDE se sont établis à 1 833 milliards de dollars en 2007 (entrées d’IDE).
Plus de 80 % des flux d’IDE sortent des pays développés, à destination en premier lieu de ces mêmes pays développés (pour près de 70 % d’entre eux), puis des pays en développement (pour moins de
30 %). Il faut cependant noter que les pays développés enregistrent une sortie nette d’IDE, à l’inverse des pays en développement.
Les firmes multinationales peuvent décider de s’implanter dans un pays pour différentes raisons qui parfois se cumulent :
- marché de grande taille et/ou en expansion
- existence de conditions favorables aux investissements : existence d’infrastructures et de services publics développés, subventions publiques, risque politique faible, main d’œuvre suffisante et qualifiée, libre circulation des biens, des services voire des personnes, stabilité de la monnaie… - coûts de production plus faibles (coûts sociaux et/ou fiscaux)
Les États peuvent donc mettre en place des politiques (fiscales, industrielles…) pour renforcer l’attractivité de leur territoire.
II – Les effets des stratégies des firmes multinationales
Les théories expliquent insuffisamment la réalité du commerce mondial, puisqu’elles ne mettent en présence que les nations pour expliquer la division internationale du travail. Or le commerce mondial a pour principaux acteurs l’ensemble des grandes entreprises, qui participent par certaines de