Sujet : Développement durable: privilège de pays riche ou opportunité pour les pays en développement

Introduction

«Notre maison brûle et nous regardons ailleurs» c’est par cette phrase que le Président de la République française Jacques Chirac commença son discours lors du Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesbourg, en Afrique du Sud. S'adressant à tous les chefs d'État et de gouvernement conviés au sommet, le Président met alors l'accent sur un nouveau défi d'envergure internationale : le développement durable.

Cette notion plus connus sous des termes génériques comme l'écologie ou la préservation de l'environnement avance une idée de continuité dans la lancée du mode de vie actuel. Née en 1987, la notion de développement durable est selon la définition des nations unies : «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs». Cette naissance officialise une préoccupation déjà existante depuis 1949 et qui deviendra l'une des premières des années à venir.

Néanmoins, si les définitions ainsi que les principaux enjeux du développement durable sont bel et bien le fruit d'un consensus de la communauté internationale, il n'en demeure pas moins vrai que ce sont les pays occidentaux qui dictent leurs volontés en fonction de leurs intérêts.

Pourquoi les pays riches ne profitent pas de cette nouvelle idéologie afin de booster leurs économies ? Comment le développement durable peut devenir une opportunité pour les pays en développement alors que ceux suivent l'exemple des pays riches ?

Dans un premier temps, nous montrerons dans les pays du nord au lieu de changer les mauvaises habitudes en amont on essaye de les amoindrir en aval. Dans un second temps, nous verrons que pour les pays en développement le changement climatique n'est pas une priorité comparé aux autres enjeu du développement.

I/Au Nord : passer du développement au développement durable

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