Introduction :

C'est en ayant fait moi-même l'expérience de l'échec scolaire, en étant sur le terrain et en rassemblant une requête auprès de plusieurs enseignants de différents collèges que je me suis intéressé à ce sujet tant alarmant. Pourquoi, alors qu’ayant le même niveau de connaissance au départ, certains apprenants arrivent à avoir une bonne scolarité alors que d’autres, au contraire, n’arrivent pas à suivre, par conséquent, et sont en situation d’échec scolaire ? On parle d’échec scolaire quand un apprenant ne réussit pas à apprendre ou apprend avec plus de difficultés que les autres enfants de son âge, et, lorsqu’il ne peut s’intégrer à une communauté scolaire en raison de troubles du comportement ou de troubles relationnels. L’échec scolaire peut vraiment s’avérer catastrophique, non seulement dans la vie scolaire avec de mauvaises notes, mais aussi dans la vie sociale et familiale, car il implique très souvent une atteinte de l’image de soi. En règle générale, l’école a deux missions essentielles à accomplir :
▪ Une mission d’éducation qui aide l’enfant à devenir citoyen,
▪ Une mission d’instruction qui permet à l’enfant d’acquérir des savoirs (Il y a souvent interaction entre ces deux fonctions de l’école). Mais, malgré tout, d’autres facteurs rentrent en jeu dans le processus d’apprentissage scolaire et peuvent contribuer à la déviance de l’élève, notamment des facteurs biologiques, culturels, socio-économiques et psychoaffectifs.
L’échec scolaire est un problème qui touche beaucoup d’enfants d’où mon intérêt pour traiter ce sujet et aussi parce qu’il est révélateur de souffrances.
Dans cette thèse, j’insisterai sur les causes psychologiques et sur la dynamique personnelle de l’enfant qui est en échec scolaire. Je chercherais donc à savoir d’où provient l’échec scolaire pour un type précis d’enfants ceux qui ont un niveau de développement intellectuel normal.
Je laisserais donc de côté les enfants déficients mentaux comme je n’ai pas le