Déconcentration et décentralisation
En effet, ce sont deux techniques d'aménagement du pouvoir administratif et du territoire qui ne remettent pas en cause l'unité de l'État. Toutefois, elles sont distinctes à la fois sur leur évolution et sur leur forme.
La déconcentration constitue aujourd'hui le principe de droit commun de l'organisation administrative depuis la loi février 1992. Ainsi seules peuvent être confiées aux administrations centrales les missions qui présentent un caractère national ou dont l’exécution, en vertu de la loi, ne peut être déléguée à un échelon territorial.
Les services déconcentrés de l'État sont chargés dans une circonscription territoriale délimitée, de mettre en œuvre les politiques publiques décidées au niveau national, d'appliquer ou faire appliquer une réglementation ou délivrer une prestation aux usagers. Ces services déconcentrés sont placés sous l'autorité des préfets, représentant localement le gouvernement.
Elles bénéficient d'une certaine autonomieselon le de libre administration.De plus, alors que les ministères, les services de l'Etat, au niveau local, ne sont que des personnes morales, des administration émanant de l'Etat. Elle a la personnalité morale c'est à dire la possibilité de faire des actes juridiques, et les moyens nécessaires à la gestionet elle détient des compétences propres confiées par le législateur. Elle exerce un pouvoir de décision par délibération au sein d'un conseil de représentants élus et ses décisions sont ensuite appliquées par les pouvoirs exécutifs locaux. Depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, elles se voient même reconnaître un pouvoir