Dynamiques industrielles et stratégies concurrentielles 1
- On peut isoler la la vitamine C car elle forme un marché pertinent spécifique. En effet, « chaque groupe de vitamines […] a des fonctions métaboliques spécifiques et n'est donc pas interchangeable avec les autres groupes. »
- D’ailleurs, entre 1994 et 1998, l’évolution du marché de la vitamine C a été très différente de celle des autres vitamines. En outre, l’augmentation du prix ne s’est pas traduite par un détournement de la demande de vitamine C vers d’autres produits. 2) D’après les informations fournies, quel semble avoir été le facteur déclenchant de cette entente ? Cette entente semble-t-elle avoir été un succès ?
- Jusque dans les années 70, Roche était en situation de monopole, puis trois concurrents majeurs sont entrés sur le marché (BASF, Merck et Takeda). Le facteur déclenchant de cette entente est la tendance récessive qui semble frapper le marché de la vitamine C depuis la fin des années 1980. Ainsi, sur la période 1989-1991, le prix de la vitamine C a stagné autour de 11,50 écus/kg. Si l’on considère une période plus récente, alors que le marché des vitamines dans son ensemble perdait 4,4% entre 1994 et 1998, la baisse de la vitamine C sur cette période atteignait 46,7%. Entre 1997 et 1999, le prix au kg est tombé à
7,50 écus. L’évolution de marché après la fin de l’entente conforte ainsi l’hypothèse que celle-ci avait pour but de remédier à une situation de crise latente. - Entente a été un succès puisqu’en 1993-94 le prix de la vitamine C avait atteint
15 écus/kg, soit + 30% par rapport à 1990. Quant au marché en valeur, il avait progressé de 19% entre 1990 et 1995.
- Toutefois, dès fin 1994 le prix a baissé (représailles ? entrée de nouveaux concurrents asiatiques ? etc.)
CNAM – F. Moreau – Dynamiques Industrielles et Stratégies Concurrentielles 1 – Corrigé Mini-Cas n°5
3) En quoi le secteur de la vitamine C était-il propice à une entente