droit social
Une société a conclu le 4 Mars 1996 avec un salarié, une clause de non-concurence sans contrepartie financière sur la base d'une jurisprudence en vigueur de la Cour de Cassation qui ne soumettait pas à nullité la validité des clauses de non-concurrence à l'exigence d'une contrepartie financière. Cependant le 10 juillet 2002, la cour de cassation par un revirement de jurisprudence exige à peine de nullité de la clause de non-concurrence une contrepartie financière.
La société a fait appel de la décision de la Cour d'appel de Chambéry. En effet, la Cour d'Appel a annulé vu l'absence de contrepartie financière, la clause de non-concurence contenue le 4 Mars 1996. La société forme alors un pourvoi en cassation.
La société argumente en énoncant le fait que la clause de non concurrence sans contrepartie financière a été conclu en 1996 et que le revirement de jurisprudence n'est apparu qu'en 2002 on ne peut donc pas rétroactivement appliquer cette jurisprudence.
La jurisprudence peut-elle être rétroactive ?
La Cour de cassation estime la contrepartie financière à la clause de non-concurrence permet d'assurer la sauvegarde et l'effectivité de la liberté fondamentale d'exercer une activité professionnelle ( article 6 de la convention européeenne de sauvegarde des droits de 'homme et des libertés fondamentales) il parait donc necessaire d'obtenir une contrepartie financière en matière de clause de non-concurrence. La Cour de cassation rejette donc le pourvoi.
2) Soc 1er juillet 2008, n°07-44124
3) Soc 26 Mars 2013
Une salarié a été engagé en CDD de 1 mois le 9 janvier 2006 par une société irlandaise filiale d'Air France. Le contrat est rédigé en Anglais et soumis à la législaion irlandaise. Suite au CDD de 1 mois, son employeur décide de lui proposer un nouveau CDD de 3ans ( 9 Janvier 2006 au 8 janvier 2009 cette fois avec une période d'essai de 6 mois, renouvelable une fois dans la limite de 12 mois. Le 5 juillet 2006 l'employeur