Droit et morale
SUJET : DROIT ET MORALE
La morale est apparue avant le droit, et ce dernier c’en est inspiré pour instaurer une société ayant une constitution, des lois et des règles pour assurer la sécurité de cette société.
Le droit vient du latin « directum » qui signifie ligne droite, au sens figuré, on peut supposer que le droit est une ligne de conduite. Cependant il n’est pas possible de donner une seule définition du droit, du fait qu’il y ait ambivalence. D’une part il s’agit d’un corps de règle qui a pour objet d’organiser la vie en société et notamment de définir le statut des personnes qui la constitue et de règlementer les relations qui s’établissent entre elles. D’autre part le droit désigne aussi les prérogatives que chaque personne peut puiser dans ce corps de règle dans la mesure où elle réunit les conditions d’applications de certaines d’entres elles.
La morale est un principe de jugement et de conduite qui s’imposent à la conscience individuelle ou collective comme fondés sur les impératifs du bien; ensemble de règles, d’obligations, de valeurs.
En résumé, le droit n'est pas seulement le garant des intérêts individuels et collectifs. La théorie de la responsabilité juridique va bien sûr dans ce sens, car le contrepoint des excuses légales dans le domaine pénal est, dans le domaine civil, la définition de propriétés invalidantes dans certains actes civils ( contrats, testaments, mariages, etc ) : dans le but de protéger ceux qui se sont fiés à la 'normalité' apparente d'une transaction, on fait en effet une distinction entre les transactions rendues non valides ab initio ( dites nulles et non avenues ; par exemple : un contrat de mère porteuse ) et celles ( dites annulables ) qui restent valides jusqu'à ce qu'elles soient dénoncées ( par exemple : une clause testamentaire qui aurait été écrite alors que son auteur était influençable par une personne de son entourage y trouvant son intérêt ). Si cette dernière distinction est