Droit au respect de l'intégrité physique
La protection du corps humain
Articles et lois :
Art 16-1 du Code civil : Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial.
Art 16-5 du Code civil : Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles.
Art 16-6 du Code civil : Aucune rémunération ne peut être allouée à celui qui se prête à une expérimentation sur sa personne, au prélèvement d'éléments de son corps ou à la collecte de produits de celui-ci.
Art 16-3 du Code civil : Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.
Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir.
Les principes d’inviolabilité et d’indisponibilité du corps humain.
Les principes sont posés à l’article 16-1 du Code civil, l’article pose en l’alinéa 1 et 2 le premier principe selon lequel les lois de la bioéthique ont pour objectif de protéger le corps humain contre toutes atteintes qu’elle soit dû à un tiers ou causé par la personne concerné elle-même. L’alinéa 3 pose un principe selon lequel les éléments tel que les organes et les cellules, ainsi que les produits : les dents, le lait, les cheveux : le corps humain est indisponible / Il est hors commerce. Ces principes sont déclinés dans d’autres articles du code (Art 16-5 et 16-6 du code civil). L’article 551-2 du code pénal sanctionne le non-respect de ces principes (7 ans d’emprisonnement et 100 000€ d’amendes pour la vente d’organe).
Les exceptions / atteintes au corps humain licite.
Il existe par dérogation des atteintes au corps humaine licite tel que le