Dissertation Peut-on se passer du syndicalisme en france?
INTRODUCTION
Avec près de 1,8 million de syndiqués pour 22,5 millions de salariés, la France compte le plus faible taux de représentation syndicale dans le monde. Celui-ci n'a cessé de reculer depuis 1950. A la différence de l'Allemagne, des Etats-Unis ou des pays nordiques, les syndicats français, ont peu de pouvoir et ne participent ni à l'élaboration du droit social, ni à la gestion des entreprises. Les syndicats seraient, selon les critiques, trop divisés, pas assez à l’écoute des revendications et défendraient la cause d’une minorité de salariés, débouchant ainsi sur une crise de confiance, crise d’effectif et donc crise d’audience.
Alors que nous connaissons depuis maintenant quelques années une augmentation du taux de chômage conséquente, est-il judicieux d’attaquer le contre-pouvoir qui soutient les salariés et défend l’emploi, les conditions de travail et le pouvoir d’achat (soit les syndicats) ?
Nous allons donc aborder dans un premier temps l’importance et la nécessité pour la société française du maintien du pouvoir des syndicats, puis dans un deuxième temps, son opposé : la suppression des syndicats en France.
1- QUELLE EST L’UTILITE DES SYNDICATS? A) Syndicats : Indispensables lors de la défense des intérêts salariaux.
1) L’histoire du syndicalisme, loi Le Chapelier, loi Waldeck-Rousseau, lois Auroux.
2) Défense des droits individuels, participation dans des organismes paritaires, le dialogue social.
B) Les impacts positifs des syndicats dans l’entreprise en matière économique, de santé et sécurité.
1) « Relations sociales et performance économique : une première analyse empirique du cas français », Revue « Travail et Emploi », no 66, 1996 par Thomas Coutrot.
2) « Le rôle des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail en France : une analyse empirique », Travail et Emploi, n° 117, mars 2009 par Thomas Coutrot.
Certes le syndicalisme français ne se porte pas au mieux.