Laura Pour le lundi 19 janvier
Lartet
Dissertation de Français

Note : Appréciation :

Introduction : « […] aucune restriction ne te bride, c'est ton propre jugement, auquel je t'ai confié, qui te permettra de définir ta nature. », cette philosophie, proposée par Jean-Pic de La Mirandole dans De La dignité de l'homme écrit en 1486, est comme l'illustration d'un conseil, presque d'une loi faite pour l'homme humaniste. L'humaniste serait donc un homme libre de penser par lui-même, sans le poids d'une société qui cherche à éviter toute remise en question. En effet, l'humaniste de la Renaissance au XVIème siècle rejette toutes les « habitudes de pensées » du Moyen-Age qui ne sont que des idéologies préconçues, mais aussi tous les « principes », des points fondamentaux qui empêche l'évolution. Il rejette également les « enseignements » et préfère « renouveler » les esprits, partir de ce qui existe déjà tout en lui redonnant du sens « à la seule condition » qu'ils veulent bien « puiser » dans tout ce qui fait la « nature humaine » : l'esprit, le langage, la liberté, l 'autonomie, le questionnement sur le sens de la vie et enfin, les sentiments. Mais, est-ce-que la Renaissance est-elle un véritable mouvement humaniste ?
Dans un premier temps, nous analyserons comment la Renaissance est un temps de remise en question et comment la société en est-elle venue à tant de bouleversements. Puis, dans un second temps, nous verrons que l'Homme ne peut pas tout rejeter sans avoir réfléchi sur qui il est lui-même, et enfin, nous observerons quelques limites sur ce mouvement humaniste.

Transition du I- au II- : La Renaissance a donc été une période de fortes découvertes dans tous les domaines, et ces découvertes ont amené l'Homme a remettre en question plusieurs idées du Moyen-Age. A travers justement cette «