Meirieu - lettre à un jeune professeur
Lors de la lecture de ce livre, je me suis rendu compte à quel point enseigner comptait pour moi. Comme le dit Philippe Meirieu dans l’introduction à la page 10, l’un des buts de l’enseignement est que « les élèves apprennent, comprennent et progressent ». Et je pense que nous devons toujours avoir en tête l’idée que nous sommes là pour aider les jeunes enfants à faire leurs premiers pas dans le « Monde » et leur permettre d’apprendre ce qu’est la vie en société. Il est notamment question d’accompagner des enfants et de leur permettre de grandir afin de devenir des citoyens cultivés et instruits.
Histoire de vie et formation
Dans le premier chapitre du livre, Meirieu précise à la page 15 que « la maîtrise des contenus disciplinaires, aussi parfaite soit-elle, ne donne pas automatiquement les clés de leur transmission ». J’ai de nombreux souvenirs de professeurs qui pensaient que les matières qu’ils enseignaient étaient simples à comprendre et, de ce fait, ne se rendaient pas compte de la difficulté que les élèves pouvaient connaître lors de leur apprentissage. Par exemple, les mathématiques. J’ai connu durant mes années d’école obligatoire plusieurs professeurs qui expliquaient les différents thèmes de mathématique en première vitesse et ne prenaient pas la peine de regarder si les élèves avaient compris ou pas. Ces professeurs-là n’ont donc pas la patience d’enseigner à leurs élèves et ne désirent pas réellement que ces derniers réussissent. Du moins, c’est l’impression qu’ils laissent aux étudiants. Il ne suffit pas de bonnes connaissances des disciplines à enseigner, il faut également avoir la patience et le désir de les transmettre aux élèves et de réussir à les y intéresser.
« Apprendre c’est naître à autre chose, découvrir des mondes que nous ignorions jusque-là ». p.17. Comme le souligne Meirieu, apprendre signifie que nous découvrions de nouvelles choses, et cela, dans