Dissert' éco
« Investir est un pari pour l'avenir, c'est toujours une opération risquée », c'est avec simplicité que John Maynard Keynes résumait à la fois tout l'intérêt de l'investissement mais aussi tous les risques qu'une telle action peut entraîner car l'investisseur dépend de nombreux acteurs économiques, et notamment de la conjoncture économique.
L'investissement se présente sous plusieurs formes, il peut être matériel ou immatériel. Du point de vue matériel, on peut dire que l'investissement correspond à un accroissement du stock de capital initial, mais en machines alors que l'investissement immatériel concerne la recherche et le développement, les licences d'exploitation, la formation du personnel, les logiciels ainsi que la publicité. Le capital des entreprises le plus représentatif de leur investissement est sans aucun doute la Formation Brute de Capital Fixe, ou plus couramment la FBCF, c'est le ratio qui est comptabilisé dans le PIB. L'investissement est motivé par le but d'innover des entreprises, en effet, celles-ci vont consacrer une part de leur capital, plus ou moins importante, afin d'améliorer la compétitivité de leurs produit pour répondre plus largement à la demande et ainsi dominer la concurrence.
A partir de là, l'innovation permet à l'entreprise d'augmenter ses richesses et par conséquent, de lancer sa croissance. Cependant plusieurs facteurs compliquent les possibilités ou les décisions des entreprises à investir. Des politiques d'Etat au comportement de l'économie extérieure en passant par le partage de la valeur ajoutée entre les salaires et les profits et les modes de financement des investissements, on constate que les entreprises sont poussées à anticiper les fluctuations de l'économie en vue d'investir correctement. Mais la décision d'investir repose sur l'équilibre fragile entre la logique de rentabilité (les profits de l'entreprise) et la logique de débouchés