Discours indirect libre
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Le discours indirect libre est un type de discours indirect implicite.
Sommaire
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1 Construction 2 Effet 3 Comparaison 4 Liens externes
Construction[modifier]
Sa particularité est de ne pas utiliser de verbe introducteur (parler ou dire ou demander ou interroger), autrement dit, la proposition subordonnée contenant l'énoncé cité, se retrouve privée de proposition principale : en conséquence, l'énoncé cité devient proposition principale. C'est la transcription des paroles prononcées, écrites ou pensées, mais sans les embrayeurs du discours citant, et avec une modification du temps des verbes (passage au passé le plus souvent). De même, le locuteur n'est pas identifié de façon explicite..
Effet[modifier]
La voix du personnage et celle du narrateur "s'enchevêtrent", de sorte qu'on ne sait jamais parfaitement si c'est le narrateur ou le personnage qui parle (on parle d'ailleurs à ce propos de "superpositions de voix", ou encore, de "polyphonie"). Néanmoins, il n'est pas introduit à l'aide de ponctuation, ce qui a pour effet la fluidité du récit et des voix.
« Le professeur se mit alors en colère. Il ne supportait plus la paresse de son élève. Il finirait par ne plus s'en occuper si celui-ci trouvait sans arrêt des excuses pour ne pas faire ses devoirs »…
« Il met bas son fagot, il songe à son malheur. / Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ? » (Jean de La Fontaine - "La Mort et le Bûcheron")
Les textes soulignés sont au discours indirect libre.
Le DIL (discours indirect libre) ne se situe pas sur le même plan que le discours indirect ou le discours direct ; il accumule pourtant les avantages de ces deux discours. Il ne peut être caractérisé comme tel hors contexte puisqu'il ne présente aucune marque de linguistique. Il faut donc s'attendre à de nombreux cas d'ambiguïté.
Comparaison[modifier]
Reprenons la phrase de La Fontaine au