Dialogue
Perrichon : Soit !…mais ne l’influence pas !
Madame Perrichon : La voici.
Henriette : Bonjour à tous ! Vous avez fait bon voyage ? Vous allez bien ! Vous faites une drôle de tête !
Madame Perrichon et Perrichon : Bonjour, tu vas bien ?
Henriette : Oui, merci, ça va très bien !
Madame Perrichon : Ton père et moi avons à te parlé. Ma fille chérie. Maintenant tu es adulte et nous devons songer comme tu le sais à te marier, bien sûr nous ne voulons pas que tu te maries avec n’importe qui.
Henriette : Mais maman…
Madame Perrichon : Henriette, laisse-moi finir de parler je t’en prie.
Tu n’es sans savoir que deux jeunes gens Daniel et M Armand t’apprécient tout particulièrement. Il est fort possible que tu trouves l’amour avec l'un ou avec l’autre.
J’ajoute que ton père et moi te laisserons choisir celui avec qui tu voudras partager ta vie.
Perrichon : Cependant, réfléchis bien et fais le bon choix. Henriette : Papa, maman, je ne sais pas qui choisir, ils sont tous les deux très bien.
Perrichon : Oui, mais malheureusement tu devras pourtant choisir soit l'un soit l’autre, car la polygamie n’est point tolérée.
Madame Perrichon : Tu n’as qu’a choisir celui pour qui tu as le plus de sentiments !
Henriette : Et bien c’est que… que je ne sais point, j’hésite.
Madame Perrichon : C’est simple d’un côté, tu as Armand qui a sauvé la vie à ton père.
Perrichon (d’un ton farouche) : Ah ! Non ! Pas lui.
Henriette: Mais pourquoi pas lui ? Maman a dit que vous respecteriez mon choix.
Perrichon : Je respecterai ton choix, cependant je ne te conseille point de le choisir.
Henriette : Qu’as-tu à lui reprocher ?
Perrichon : Je lui trouve un petit air pincé.
Henriette : Tu ne l’aimes pas à cause de ce détail !
Perrichon : Non pas seulement, hélas, je trouve qu’ il a des manières et le plus dérangent pour moi c’est qu’il semble toujours se