Corpus et écriture d'invention
Dans tout ces extraits, les auteurs nous décrivent « l'autre », donc par définition, celui qui est différent.
Le premier document est un extrait du récit de voyage « Les trois voyages de Jacques Cartier » écrit entre 1534-1541 où il évoque sa découverte du Canada et de sa population. Il qualifie ce nouveau peuple de « sauvages » mais en aucun cas, ne les rabaisse par rapport à lui, il ne fait que les décrire. « pauvres gens » Le terme « sauvages » est employé à sa juste valeur ( sauvages signifie tout ce qui touche à la forêt, nature..) Donc ici, l'auteur découvre une nouvelle civilisation presque née de la nature, ils possèdent les caractéristiques d'un peuple primitif « une petite peau, dont ils couvrent leur nature ». Cette rencontre est amicale « bon accueil ». Il reste ouvert et les considère comme des humains, c'est l'humanisme. « les hommes ».
Le second document est un extrait des « Lettres Persanes » écrit en 1721. Ce roman épistolaire a été écrit par Montesquieu, qui appartient au mouvement des Lumières. Ce mouvement littéraire vise à faire accepter l'autre tel qu'il est. Cet extrait est une satyre critiquant le peuple français et ses mœurs. Les Français sont ici perçus comme des hommes qui découvrent l'autre et qui sont étonnés et intrigués par le Persan « Monsieur est Persan ? C'est une chose bien extraordinaire ! » (l.18). Les français s'arrêtent à l'apparence d'une personne pour la juger et ici la mettre dans la « case » Persan. Il ne cherchent pas à en apprendre plus sur lui, ils ont leurs propres stéréotypes. La société française de l'époque se basent exclusivement sur l'image extérieur pour juger la personne comme le montre l'accumulation de terme appartenant au champ lexical du regard : « regardé ; lorgnettes ; vu.. ». Les parisiens sont stupides car dès que le persan s'habille « à l'européenne »,il ne font plus attention à lui.
Le troisième document est un extrait du roman autobiographique « Les Ritals » écrit en 1978 par Fançois