Deux amis
On ne peut pas nier l’influence des expériences de Maupassant comme soldat. Le cadre historique est un élément intégral de l’histoire : dès les premiers mots, c’est un monde dominé par le siège : « Paris était bloqué ». Tous les personnages sont motivés par la situation extrême, qui conduit l’intrigue. Donc, il semble que l’on puisse regarder le conte comme un commentaire sur les effets de soit la guerre en général, soit la guerre Franco-prussienne. Ce qui m’intéresse, c’est la complexité de ces effets, le fait que les gens différents réagissant différemment, mais toutes les réactions sont extrêmes : les deux amis montrent la fidélité, mais les Prussiens semblent totalement maux.
Donc, le côté philosophique n’est pas seulement concernée avec la guerre, mais se sert comme exploration psychologique de la nature humaine. Le désir est un endroit exploré qui m’intéresse particulièrement. Les belles descriptions du paysage, pleines d’imagerie de nature, contrastées avec les horreurs de la vie («on mangeait n’importe quoi ») montrent l’attraction de la vie simple. Le ton nostalgique dans la description du passé souligne la haine que Maupassant se sent envers la guerre. Deux autres tentations dans le conte illustrent ce thème : la pêche et l’alcool. Malgré le danger, ces activités sont irrésistibles, à cause de l’illusion d’échappement à la vie horrifique de la guerre qu’ils fournissent : « Cela vaut mieux que le boulevard, hein ! » Les risques mortelles qu’ils sont prêts à prendre montrent l’importance des simples désirs.
Les personnages de « Sauvage » et de «