Gabriel,
Prénom de l'ange, de ces âmes qui traversent temps, lieux et esprits. La tendresse d'un mari, la douceur d'un père, l'attention d'un grand père ou encore le sourire d'un arrière grand père.
De ta présence et de tes mots, à chacun gravés à même le sang ou la chaire, dans les frissons les plus nobles, tu as, pour chacune des personnes qui ont partagées ta vie, rendu le plaisir plus sucré.
De ta femme, notre mère, grand mère et arrière grand mère, que tu as aimée enlacée et embrassée 66 années durant, et que tu aimes encore, on le sait tous, là, autour de nous, dans les particules qui nos frôlent le nez.
De tes enfants, que tu as élevés, chéris, consolés, qui laissent place aux émotions les plus pures aujourd'hui, qui ont grandi dans l'éducation d'un homme qui a deumeuré digne et souriant, grand et battant.
De tes petits enfants, que tu as vu grandir, d'un oeil aussi malicieux que protecteur, qui sont là, en désir du dernier baiser, celui qui ne se touche pas, ne se savoure pas, mais qui emplifie la sagesse.
De tes arrières petits enfants, qui font la fierté d'une famille qui ne saura que s'agrandir sous tes traits, aux souvenirs de ta voix et de tes gestes.
Enfin, aux âmes diverses qui ont marchées avec toi, parfois, et qui t'ont marquées,
De tous ces êtres qui forment la fierté d'un homme, que ce soit des regards, des mots ou des soupirs. Que tu sois ici ou ailleurs, lié à jamais à ce monde qui est tiens, ces morceaux de ta vie que chacun porte en lui. De toute ces personnes il n'y à là plus qu'un remerciement d'avoir éclairé les pupilles le temps d'un instant, ou bien plus.
Le temps de te dire qu'ici tout n'est qu'amour, et que de la force qui règne en chacun aujourd'hui, nous t'aimons, de la même grandeur que tu nous a aimés, nous