De la vertu
Il considère que l’homme est le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, des notions morales alors que, comme lui, l’animal connait aussi le plaisir.
L’objectif que l’auteur voudrait démontrer dans ce texte est qu’il est d’une importance majeure de contracter dès la plus tendre enfance des bonnes habitudes par conséquent des vertus. Il le souligne en ces termes « La vertu morale, au contraire, est le produit de l’habitude, d’où lui est venu aussi son nom, par une légère modification de ethos − Et par suite il est également évident qu’aucune des vertus morales n’est engendrée en nous naturellement car rien de ce qui existe par nature ne peut être rendu autre par l’habitude : ainsi la pierre, qui se porte naturellement vers le bas, ne saurait être habituée à se porter vers le haut, pas même si des milliers de fois on tentait de l’y accoutumer en la lançant en l’air ; pas davantage ne pourrait-on habituer le feu à se porter vers le bas, et, d’une manière générale, rien de ce qui a une nature donnée ne saurait être accoutumé à se comporter autrement. Ainsi donc, ce n’est ni par nature, ni contrairement à la nature que naissent en nous les vertus, mais la nature nous a donné la capacité de les recevoir, et cette capacité est amenée à maturité par l’habitude. »
Pour lui il ya deux types de vertu : la vertu intellectuelle qui provient en majeure partie de l'instruction, dont elle a besoin pour se manifester et se développer et la vertu morale qui nait des bonnes habitudes. Il y a plusieurs définitions du mot vertu en plus