philo
Dans ce texte, j’argumenterais, que bien certains Sophistes croient que la vertu s’enseigne et qu’elle ne s’enseigne pas. En effet, Socrate pose une hypothèse de ce qui s’enseigne c’est la science et d’après lui si la vertu peut s'enseigner, elle doit être une science. Tandis que, Ménon conclut de lui-même que la vertu peut s'enseigner, puisque être vertueux selon lui, est une connaissance avantageux et que cette connaissance est au principe de l'action vertueuse. Cependant, Socrate n'est pas d'accord avec Menon et objecte le constat que l'on ne trouve pas de maîtres de vertu. Or, si la vertu s'enseigne, il devrait y en avoir1.
Tout d’abord, le mot vertu vient du mot latin virtus qui désigne la force virile par extension, la valeur, la discipline opposée au courage. On définit habituellement la vertu comme un habitus de la volonté, acquis par répétition des actes, et qui habilite l'homme à agir bien. La vertu est aussi une forme de puissance, de vouloir et d'agir contre ce qui plaît ou déplaît. Un philosophe élabore cette idée à partir de la distinction des deux catégories de vertu. La conception socratique de la vertu-science, « Nul n’est méchant volontairement. La vertu est science, la méchanceté ignorance », est valable pour la vertu intellectuelle. Dans une large mesure, celle-ci provient de l’enseignement, mais, comme l’indique la réserve, elle requiert aussi autre chose, ce que dit Socrate tout autant qu’Aristote appelle une disposition de la nature2. Il y a des natures rebelles à toute forme de vertu et pour celles-ci, la connaissance est inutile. En revanche, pour ce qui est des vertus morales, l’idée que la vertu s’acquiert par la connaissance est erronée. Celles-ci s’origine dans l’effort moral, dans l’exercice. La conduite humaine met donc en jeu la volonté, la décision, l’effort moral. Pour clarifier ce qui vient d’être dit, Aristote interroge la distinction : disposition naturelle- disposition acquise. Ce que nous