De beers faiblesses
Dans les années 80, la société De Beers controlait 80% de la production de diamant, et 80% de la distribution. Cette situation de monopole n’a néanmoins cessé de se dégrader avec les années, et aujourd’hui, De Beers n’a plus que 50% de part de marché. Certes les éléments extérieurs et le bouleversement de l’industrie ont joué un grand rôle dans la dégradation de cette part de marché, mais la société De Beers est également en partie responsable, de part certains choix stratégiques.
Ces dernières années, De Beers, par le biais d’un partenariat avec la société LVMH, a décidé d’ouvrir plusieurs boutiques pour distribuer le diamant directement au consommateur, sous le nom de De Beers. L’entreprise, qui n’était jusqu’alors qu’en relation avec des partenaires professionnels (B2B), a donc décidé d’adopter une stratégie B2C. La marque De Beers reste néanmoins méconnue du grand public, alors que l’entreprise est sur un marché, le luxe, ou l’image de marque est centrale. Cette relativement faible notoriété est une véritable faiblesse pour s’imposer sur le marché de la distribution au consommateur final.
De plus, pour le grand public, l’image de marque de De Beers est souvent écornée par les différentes affaires liées à l’éthique auxquelles la société a du faire face par le passé. Depuis longtemps leader mondial de la production de diamant, De Beers a fait les frais de plusieurs scandales, accusé d’accaparer les ressources des pays dans lesquels il produisait par exemple. Ou encore son image a été dégradée dans le cadre de la dénonciation des « Blood diamonds », trafic participant au financement des guerres civiles en Afrique, par des organisations internationales. Un travail de communication et de sensibilisation est donc d’autant plus nécessaire pour redorer l’image de la marque De Beers.
Par ailleurs De Beers fait face à une difficulté grandissante : elle n’est plus la seule sur son marché. Avec 50% de part de marché, De Beers ne peut