Danse
On entend les sons de la vie au loin une cornemuse ou un violon, une voiture, les pleurs d'un bébé, des tourbillons d'eau. Dans le bruit de la vie, la musique n'est qu'un son parmi tant d'autres, idée maîtresse dans l'œuvre de Cage, qui est en lien avec celle de Cunningham.
En entrant dans la salle, le spectacle avait déjà commencé. Ce qui est très intriguant pour nous les spectateurs puisque, lorsque nous sommes rentré les danseurs étaient déjà bien en place. En effet, ils s'échauffaient sur scène. J'ai trouvé sa très intéressant, comme si nous participions à cet échauffement, comme si ils désiraient nous inviter à les observer sans barrière entre la scène et le public. De plus, les coulisses où ils viennent boire
''Roaratorio'' de Cunningham et Cage, un classique du XXe siècle
Roaratorio, chorégraphie : Merce Cunningham, musique : John Cage (Roaratorio, an Irish Circus on Finnegans Wake), par la Merce Cunningham Dance Company, au Théâtre de la Ville, Paris, dans le cadre du Festival d'Automne, jusqu'au 13 novembre 2010. ou se changer restent visibles pendant toute la durée de la représentation. Ce qui permet d'apporter différentes perspectives, suivant la place du spetacteur dans la salle, ceci nous aménent à controler de nombreux espaces sur scène, ce qui donne une véritable importance, ainsi qu'un profond intérêt à chaque parti qui occupe notre regard. Ce concept de mouvement distinct à différent coin de la scène ma réellement plut car cela ouvre notre regard et nous incite à comprendre que la danse est un simple spectacle parmi d'autres, au sein de la vie. Plongé au cœur du spectacle dans un ailleurs auditif, nous voyons se dérouler devant nos yeux une œuvre rempli de mouvement fluide et expressif, portée par