Un début de problématisation ... Alors même qu'il s'efforce de le restituer avec fidélité, le vrai n'est pourtant pas le réel. tandis que la réalité est par définition indépendante de l'homme, la vérité est toujours de l'ordre du discours ou de la représentation. Préoccupation essentielle de la recherche philosophique, la vérité n'est donc ni un fait, ni un donné. Au contraire, elle doit toujours être recherchée. Nous sommes alors renvoyés au problème de ses conditions d'accès, et à celui des critères du jugement vrai. Depuis la naissance de la philosophie, le débat sur la vérité oppose ceux qui, comme les sophistes, pensent qu'elle réside entièrement dans l'opinion subjective et ceux qui, comme Platon, pensent qu'elle consiste à savoir ce que sont les choses en elles-mêmes, objectivement, indépendamment de l'opinion que l'on peut avoir. La question "Y a-t-il des vérités dont il n'est pas permis de douter ?" pose plusieurs problèmes : Est-ce qu'une vérité s'impose par elle-même ou doit se recevoir dans la capacité de chacun ? A quelles conditions puis-je dire que je peux douter de toute vérité ? Il existe des vérités dont il n'est pas permis de douter. Quelles sont-elles et dans quelles mesures je peux dire que je ne peux pas douter d'une vérité ?
Un début de problématisation ... Alors même qu'il s'efforce de le restituer avec fidélité, le vrai n'est pourtant pas le réel. tandis que la réalité est par définition indépendante de l'homme, la vérité est toujours de l'ordre du discours ou de la représentation. Préoccupation essentielle de la recherche philosophique, la vérité n'est donc ni un fait, ni un donné. Au contraire, elle doit toujours être recherchée. Nous sommes alors renvoyés au problème de ses conditions d'accès, et à celui des critères du jugement vrai. Depuis la naissance de la philosophie, le débat sur la vérité oppose ceux qui, comme les sophistes, pensent qu'elle réside entièrement dans l'opinion subjective et ceux qui, comme Platon,