Croissance ou prospérité: cruel dilemme
L’accroissement des richesses permet le développement économique, traduit concrètement par une amélioration des conditions de vie. Il y a derrière l’idée de croissance, une idée de progrès qui tend à se rapprocher d’une situation de prospérité. (= situation favorable associée à l’abondance, l’activité, le développement, l’essor, la fortune, la santé, la chance, l’aisance). Ainsi, la croissance semble indispensable à la prospérité, et constitue toujours l’objectif ultime au cœur de nos sociétés et de la mondialisation.
Les années 70 sont marquées par une prise de conscience des limites de ce modèle de croissance. Les catastrophes répétitives depuis 1950 montrent que la croissance économique s’est fait au détriment de l’environnement. Le choc pétrolier de 1973 révèle quant à lui que le pétrole est une ressource non renouvelable. Changement de mentalité, prise de conscience des limites écologiques de notre modèle. Un modèle de G infini sur une terre finie est non viable
* Rapport MEADOWS (1972) : « The limit of growth » * Club de Rome : « Halte à la G »
Comment peut-on œuvrer au bien-être des hommes sans mettre en péril une planète aux ressources limitées ? Remettre en cause cette croissance = remettre en cause la prospérité ?
1)Prospérité et G sont indissociables
2)prospérité sans G
I. Prospérité et croissance indissociables
Nous entrevoyons la prospérité grâce à la croissance économique. En effet l’augmentation des richesses impulse le développement économique, càd l’amélioration des conditions de vie à travers trois vecteurs : la santé (augmentation de l’espérance de vie), l’éducation (augmentation du nombre de personnes sachant lire et écrire) et le revenu par habitant (amélioration du niveau de vie). Avec un niveau de