En temps de crise, les gens veulent trouver un sauveur, la personne qui les fera sortir de la misère, qui relancera l’économie, qui laissera la crise loin derrière. Mais ce « sauveur » peut avoir d’autre idées politiques, au début cachées sous un masque d’homme providentiel , mais qui feront surface une fois l’homme au pouvoir. Le peuple donne donc la priorité à la relance de l’économie, à la fin du chômage de masse et de la pauvreté, pouvant pour cela sacrifier la démocratie. L’Histoire le prouve.
Nous sommes dans les années 20, années folles, période de bonne croissance économique et de révolution artistique, les pays européens sortent de la Première Guerre mondiale qu’ils pensent être la « Der des der » et se reconstruisent lentement. La forte croissance économique de ces années folles entraina l’insouciance des américains et des européens, à tel point que le Crash boursier du jeudi 24 octobre 1929 fut un vrai choc. Le jeudi noir marque donc la fin de cette période de croissance et le début d’un véritable enfer. La crise de 1929 naît aux USA.

L’Allemagne subit durement cette crise, avec une hausse importante du chômage . Les allemands sont désesperés et ne sont pas satisfait de la République de Weimar , qui ne put faire face à la crise. Ils ont besoin d’un Sauveur, qu’ils voient alors en la personne d’Hitler. Celui-ci est contre le modèle capitaliste implanté et promet au peuple allemand le retour du plein emploi et de la croissance économique. Etant très bon orateur et usant la propagande il accroit très vite sa