Criminologie
Actualité criminologie
L'affaire non élucidée d'Ange, trouvée morte dans le TGV entre Bellegarde et Genève Europe du Nord & de l'Ouest > meurtre, suicide Article posté par Stéphane Bourgoin le Lundi 30 août 2010
" L'étudiante d'origine rwandaise se serait poignardée par accident, le 30 mai 2007, dans les toilettes du train, un scénario qui suscite encore le scepticisme Affaire classée. Le « verdict » est tombé un an après le drame, lorsque le ministère public du canton de Genève a décidé de clore le dossier, sur la base des conclusions de la brigade criminelle de Genève. Étudiante lyonnaise d'origine rwandaise, Ange Mugeni, 21 ans, avait été retrouvée agonisante, touchée à l'arme blanche, dans les toilettes du TGV Lyon-Genève, au petit matin du 31 mai 2007. Il était 5 h 15, lorsque les équipes de nettoyage avaient alerté les secours, qui ont accouru dans le secteur suisse de la gare de Genève-Cornavin. Mais il était trop tard. La jeune femme décédera quelques instants plus tard. Crime crapuleux, suicide ou agression raciste ? L'hypothèse d'un « meurtre de prostituée », évoquée maladroitement et précipitamment par les services de police, allait provoquer immédiatement la colère des proches de la victime, puis, par ricochet, de la communauté rwandaise, en France comme en Suisse. D'autant qu'une semaine allait s'écouler avant qu'un appel à témoins ne soit diffusé dans les médias, alors même que l'enquête semblait sérieusement piétiner. Fille d'une bonne famille de Kigali, inscrite en deuxième année de sciences économiques et de gestion, à l'université Lyon 2, Ange Mugeni habitait depuis septembre 2006 avec un colocataire, dans un petit appartement de Bron. Disposant d'une carte de séjour d'étudiant renouvelable, engagée dans plusieurs associations, elle était décrite comme une jeune fille sans histoires, calme et travailleuse. Soigneusement épluché, son emploi du temps du 30 mai ne délivrera