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LES VACCINS ET LA MEMOIRE IMMUNITAIRE
Certaines maladies immunitaires ne peuvent être développées qu’une seule fois dans l’organisme. Ce dernier possède les moyens qui neutralisent les antigènes reconnus, empêchent ainsi une nouvelle infection, ceci atteste une mémoire immunitaire.
Nous allons essayer d’une part, de comprendre les mécanismes qui permettent une réponse secondaire efficace ; d’autre part, aborder le principe de la vaccination. L’étude du cas particulier protégeant contre le VIH nous permet de saisir les difficultés rencontrées pour un tel projet.

I – Une réponse immunitaire primaire :

Le 1er contact avec l’antigène entraine une réaction immunitaire lente et quantitativement peu importante, alors que le 2ème contact est suivi d’une réaction beaucoup plus rapide et plus importante. Cette différence s’explique par la formation de LB et LT4 « mémoire », qui ont une durée de vie très longue par rapport aux mêmes cellules non mémoires. De plus, elles sont beaucoup plus nombreuses (prolifération clonale) que les LB et LT4 vierges de même spécificité, et réagissent plus rapidement lors d’un 2d contact avec le même antigène.

II – Le principe de la vaccination : Une 1ère injection guérie contre un virus immunise souvent contre ce même virus, on peut alors reproduire cette immunité naturelle acquise en introduisant dans l’organisme tout ou une partie d’un agent pathogène rendu inoffensif. La vaccination correspond donc à l’introduction d’une préparation antigénique destinée à construire une mémoire immunitaire protectrice lors d’un contact ultérieur avec le même antigène. Dans le cas du SIDA, il s’agit de trouver un vaccin contre un virus qui n’est pas vaincu par les défenses immunitaires naturelles de l’organisme. Le virus VIH mutant constamment, constitue l’une des difficultés de la mise en place du vaccin. Il est difficile d’identifier une protéine invariable accessible à la