Cours genotype phénotype
Chap 4 : la complexite des relations entre gene, phénotype et environnement
Qu’il soit cellulaire ou macroscopique le phénotype repose en définitive sur les propriétés des protéines synthétisées. Or ce sont les gènes qui codent pour les protéines responsables des caractères phénotypiques. On pourrait donc penser qu’il existe une relation linéaire entre un gène et un caractère, le premier déterminant le second. En réalité les relations entre génotype et phénotype sont souvent plus complexes.
Un gène code une protéine qui participe au déterminisme d’un ou de plusieurs caractères phénotypiques. Chacun de ces caractères peut se présenter sous différents états ce qui définit autant de phénotypes macroscopiques différents. On sait que les phénotypes alternatifs sont dus à des protéines différents créer par des versions différentes d’un gènes : les allèles. Comment les gènes et l’environnement interviennent-ils dans le phénotype ?
I- L’INFLUENCE DES GENES SUR LE PHENOTYPE
1) Cas d’un phénotype résultant de l’expression d’un seul gène : caractère monogénétique * premier niveau de complexité : 2 allèles pour un même gène. Voir fiche rappel et TP5 Un phénotype macroscopique donné correspond à plusieurs génotypes : - homozygote : double dominant -hétérozygote : 1 allèle dominant sur le récessif La diversité allélique permet un grand nombre de phénotypes : Apparition de plusieurs types de phénotypes différents de celui des parents dans la descendance : 1 phénotypes pour un homozygote double récessif Phénotypes différents si les allèles sont codominants. Ex1 : la drépanocytose : HbA//HbA : [non drépanocytaire] HbA//HbS : [non drépanocytaire] car allèle HbA est dominant sur l’allèle HbS au niveau des phénotypes cellulaires et macroscopiques HbS//HbS : [drépanocytaire] Ex2 : la phénylcétonurie 2) Cas d’un phénotype résultant de l’expression en cascade de plusieurs gènes * un deuxième niveau de complexité