Cour svt
Le phénotype peut se définir à plusieurs échelles : -macroscopiques : symptômes de la maladie. -cellulaire : hématies -moléculaire : protéines
Le phénotype macroscopique est lié au phénotype moléculaire, c’est à dire aux protéines. Les protéines sont constituées d’un enchaînement d’acides aminés. Les propriétés des protéines dépendent de leur séquence en acides aminés.
Les protéines contribuent à l’établissement du phénotype.
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Des modifications (mutations) de la séquence de nucléotides d’un gène sont à l’origine de nombreuses versions de ce gène : les allèles.
La séquence de nucléotides d’un gène gouverne la séquence d’acides aminés d’une protéine.
Chaque triplet de nucléotides de la molécule d’ADN correspond à un acide aminé. Ce système de correspondance est appelé le code génétique. L’écriture du génotype consiste à préciser les allèles possédés pour le caractère considéré.
Les cellules non germinales possèdent deux allèles d’un gène : -si ceux-ci sont identiques, l’individu est homozygote pour ce gène. -si ceux-ci sont différents, l’individu est hétérozygote pour ce gène.
A un même phénotype (normal) peut correspondre des génotypes différents (HbA/HbA ; HbS/HbA).
Lorsque le phénotype macroscopique d’un individu hétérozygote traduit la présence d’un seul allèle, cet allèle est dit dominant. L’autre allèle possédé par l’individu et qui ne se manifeste pas dans le phénotype macroscopique est dit récessif.
Une transgénèse consiste à introduire un fragment d’ADN (un gène) provenant d’une cellule d’un individu dans le noyau d’une cellule d’un autre individu. La cellule et l’être vivant qui résulte de son développement sont dits transgéniques.
L’organisme génétiquement modifié manifeste des propriétés de l’espèce qui a fournit le gène : la transgénèse permet la synthèse d’une nouvelle protéine par