exercices svt munjac de chine
Exercice 5 page 69.
1. Le muntjac de Chine est une espèce à 2n = 46
Le muntjac d’Inde est une espèce à 2n = 6+1. Il possède en effet trois chromosomes sexuels (dont 2 Y).
Il possède moins de chromosomes que le muntjac de Chine, mais ils sont nettement plus grands. Cela explique que leur nombre de gènes soit très proches (des chromosomes ont dû fusionner chez le muntjac d’Inde), et qu’ils se ressemblent morphologiquement.
L’absence de reproduction peut s’expliquer par un nombre différent de chromosomes entre les deux espèces (impossibilité d’apparier les chromosomes lors d’une division qui ferait suite à une fécondation). 2. La définition biologique de l’espèce indique que deux individus sont de la même espèce s’ils peuvent se reproduire entre eux, et que leur descendance est fertile. Ici, aucune hybridation n’est possible : ils ne font donc pas partie de la même espèce.
Exercice 6 page 69.
1. Sur le graphique, on remarque que l’allèle C, presque inexistant en 1848 et 1858, subit une augmentation rapide de sa fréquence entre 1860 et 1900 (on passe de presque 0 à une fréquence de
0,8). Par la suite, la fréquence continue d’augmenter, moins rapidement, mais atteint presque 1 en
1948 sont 100 ans plus tard ! Comme il ne semble y avoir que deux allèles pour ce gène, la fréquence de l’allèle c subit l’évolution inverse : elle est passée de 1 à 0 durant la même période de temps.
2. On ne connaît pas les relations de dominance / récessivité entre les deux allèles : on peut supposer que C conduisant à sombre est dominant par rapport à c conduisant à clair. De toute manière, mais si C est récessif cela ne change rien au résultat. Cela signifie qu’au cours du temps la fréquence des phalènes sombres a progressivement augmenté au détriment des phalènes clairs (qui ont donc presque disparu). 3. Le texte indique que la pollution s’est développée à partir de la fin du XIXème siècle en Angleterre.
Cela a eu une incidence sur la