Couleur et art: colorants et pigments, leur utilisations de le domaine de l'art
L’utilisation des pigments remonte à la Préhistoire. Les hommes préhistoriques employaient des terres d'ocres, argiles rouges et jaunes, oxyde de fer, craie. On retrouve également des pigments organiques à base de carbone, tels que le noir d'os calcinés, et le noir de charbon de bois.
Les Egyptiens puis les Phéniciens et les Grecs commencèrent à broyer des pierres dures. Ils inventèrent le bleu et le vert égyptien, le blanc de céruse, le rouge de Saturne ou minium et le jaune issu d’un oxyde de plomb.
Le Moyen Âge voit se généraliser l'utilisation des pigments minéraux. Fresques, peintures religieuses sur bois, enduits, pierres, manuscrits, enluminures… Les pigments se diversifient. On broie dans les ateliers des carbonates, de l'hématite, du minium pour réaliser des rouges, des terres ocre jaunes, de la limonite, du sulfure d'arsenic ou orpiment pour obtenir des jaunes et des lapis-lazuli pour faire du bleu. On va parfois les chercher très loin comme les terres vertes, le jaune Indien, l'or et l'argent.
Définition :
Les pigments sont utilisés en art et dans l'industrie. Ils se présentent sous la forme de poudres, constituées de petites particules. Ce sont des molécules particulières capables d’absorber une partie du spectre de la lumière mais aussi de réémettre une partie du spectre qui correspondra à la couleur perçue par notre œil.
Ils sont généralement mis en suspension dans un liant liquide afin d'obtenir une peinture ou une encre. Les pigments étant insolubles dans le milieu les contenants, ils se fixent à la surface du support sur lequel on applique le mélange, contrairement aux teintures qui sont absorbées par le support. Ils peuvent également être utilisés pour colorer un matériau. Ils sont également très sollicités en peinture pour la décoration, la protection des surfaces ou dans les gouaches. Un pigment peut être naturel, d'origine minérale ou