Corrigé bac es philosophie
Les notions au programme : La vérité, la raison et le réel, le bonheur.
La problématique :
Le sujet portait sur un type de vérité particulière : la vérité scientifique, ou plutôt « une » vérité scientifique. Qu’entend-on par « vérité scientifique » ? Toutes les vérités sont-elles scientifiques ? Qu’une vérité puisse être dangereuse peut sembler surprenant. Ce sont plutôt les actions qui sont habituellement considérées comme dangereuses, ou les erreurs. La vérité est d’ordinaire perçue comme ce qui permet à l’homme de ne pas errer. C’est plutôt l’erreur qui est jugée nuisible. En quel sens une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ? De quel point de vue ? Pour qui ? Il est remarquable que les découvertes scientifiques qui remettaient en cause les dogmes religieux ont toujours été condamnées (la théorie de l’évolution de Darwin par exemple). Les hommes semblent préférer l’illusion que la vérité établie par la science. Quel est donc ce pouvoir des vérités scientifiques ?
Les difficultés / pièges à éviter :
Il fallait éviter de transformer la question en « est-ce bien de savoir la vérité ? » ou « la science est-elle dangereuse ? »
La difficulté de ce sujet était qu’il pouvait conduire les candidats à constituer un catalogue sur ce qui était dangereux, et à aligner des propos anecdotiques sans réelle articulation.
Attention à ne pas confondre application technique de la science et vérité scientifique.
Le sujet faisait allusion à Nietzsche et à sa critique de la vérité.
Les références pertinentes :
* Descartes * Nietzsche * Freud * Platon
Le plan proposé :
I. Une vérité scientifique est une source de certitude, et de liberté pour l’homme
II. Mais une vérité scientifique peut être destructrice
III. Le danger, c’est de faire un usage dogmatique de la vérité scientifique
I. Une vérité scientifique est une source de certitude, et de liberté pour l’homme