Correction synthèse
Introduction : Phrase d’accroche : La crise financière mondiale est partie des Etats-Unis avec les subprime, ces crédits accordés à des ménages aux revenus modestes. La croissance reposant sur un partage de la valeur ajoutée peu favorable aux salariés depuis les années 80, devait, pour être stimulée, compter sur l’endettement des ménages. Définitions : La valeur ajoutée est la richesse ajoutée à l’ensemble des biens et services utilisés pendant le cycle de production (CI ou capital circulant). Cette valeur est ajoutée par ceux qui ont participé à la production : les salariés et les machines (donc leurs propriétaires) : il faut donc la partager en revenus salariaux et profits des entreprises. Question d’enjeu : En quoi un partage de la VA défavorable aux salariés est - il dangereux ? Annonce du plan : Après avoir rappelé les raisons pour lesquelles le partage de la VA s’est infléchi à la faveur des entreprises au cours des années 80, on montrera donc les limites auxquelles ce nouveau partage s’est heurté.
Développement : I) La restauration du taux de marge : un impératif à partir de 1983 en France A) Réduire la spirale inflationniste B) Favoriser l’investissement II) Les limites rencontrées par ce nouveau partage A) La contrainte des débouchés à l’intérieur du pays B) Une sensibilité accrue aux fluctuations de la croissance mondiale : la contrainte extérieure
Conclusion : Réponse : Le seul partage de la VA favorable aux entreprises ne suffit plus à faire repartir l’investissement : celui - ci dépend non seulement de l’évolution de la demande intérieure, mais aussi de l’évolution de la demande mondiale. Ouverture : Ainsi, la crise financière actuelle ne trouvera pas de réponse dans le seul sauvetage des banques, si celles - ci ne rencontrent plus d’agents économiques prêts à investir faute de revenus suffisants !
Détails du développement, dans l’enchaînement des arguments :