SES.Première
Devoir surveillé n°5 (année 2006) : Synthèse : Correction

Sujet :
Après avoir montré que s’il est difficile de dire que les ouvriers forment encore aujourd’hui en France une classe en soi et pour soi vous montrerez que tel n’est pas le cas pour la bourgeoisie.

Consignes : . Vous ferez l’introduction et le plan détaillé.

Durée : 2 heures

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I- Les ouvriers ne constituent plus aujourd’hui en France une classe en soi et pour soi
A- Les ouvriers sont frappés par un déclin numérique et un éclatement objectif,… (classe en soi)
-De 1975 à 2000, les ouvriers sont passés de 8118 000 à 7390000 (doc 1), soit une baisse de 9%. Du fait de la croissance des autres catégories d’actifs, la baisse de leur poids dans la population active est encore plus importante (symboliquement, la PCS la plus nombreuse est aujourd'hui celle des employés). Ce déclin est lié à la baisse du nombre des ouvriers non qualifiés et de façon plus accentuée dans l’industrie que dans l’artisanat.
- L’homogénéité de la condition ouvrière est mise à mal par les restructurations industrielles, le déclin des « forteresses ouvrières (sidérurgie, métallurgie, mines…) et la tertiairisation (plus du tiers des ouvriers appartiennent désormais au secteur tertiaire). La dégradation du marché du travail se traduit par un chômage ouvrier particulièrement important (16,5% en 2000), mais aussi un éclatement des statuts dans un contexte de précarisation croissante (CDD, intérim…)

B-… qui se traduisent par la perte de ses repères identitaires (classe pour soi)
a) L’identité culturelle s’estompe : on note par exemple le déclin du sentiment d’appartenance à la classe ouvrière. Par exemple, en 1997, 57,3% des ouvriers avaient le sentiment d’appartenir à la classe moyenne.
Plusieurs explications peuvent être avancées : l’enrichissement généralisé qui a touché toutes les PCS depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la tertiairisation qui