Corpus clytemnestre
Dans chacun des textes de ce corpus, Clytemnestre y est présenté comme une personne qui assume le meurtre son mari devant sa fille Electre. Dans le texte de Sophocle, Clytemnestre y montre dès le début, que c'est elle la responsable du meurtre de son mari, « parce qu'il est mort par mon fait ! Par mon fait, je le sais fort bien. » (ligne 2) Clytemnestre insiste sur l'expression « par mon fait », et aussi elle utilise une exclamation. Ou encore dans le texte de Sartre, Clytemnestre avoue repenser à cet acte, avec plaisir, (ligne 7) « je n'y songe pas sans un tressaillement de plaisir » Dans chacun des textes, elle raconte ce qu'elle a fait, sans « tabou ». On voit aussi une Clytemnestre montrant son coté humain, dans le texte de Sartre, on voit que malgré qu'elle ai tué Agamemnon, elle a quand même un côté humain, qui prouve qu'elle même non plus ne comprenait pas au début son geste, mais qui en est tout de même soulagée, « et tu ne le comprendras même plus, tu diras : « ce n'est pas moi, ce n'est pas moi qui l'ait fait » » (ligne 23). Dans le texte de Giraudoux, le côté humain de Clytemnestre est montré par le sentiment de haine qu'elle éprouve tout au long de sa tirade sur ce qu'elle reproche à Agamemnon. Elle montre sa haine, avec, par exemple, l'utilisation d'un lexique assez méprisant à l'envers d'Agamemnon. « Le roi des rois, quelle dérision ! » (ligne 323). C'est grâce à ce corpus de texte, que nous avons pu répondre à la question étant quelles sont les images de Clytemnestre qui nous pouvions découvrir. On a d'abord montré l'image d'un Clytemnestre sûre d'elle,