Corneille
Perrine Stavjanicek
Gaelle Sohn
2°6 Rédaction :
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Ce matin-là, Adianto se leva comme à l'accoutumée et se dirigea en premier lieu vers la cour intérieure pour prendre l'air.
Il resta quelques instants autour des végétations et d'une jolie statue qui était le seul élément décoratif de ce patio intérieur entouré de murs rouges qui lui rappelaient inévitablement les combats contre les barbares.
Adianto, esclave mais aussi forgeron avait bien évidement survécu aux terribles massacres. Mais, il ne put s'empêcher de se rappeler de ce terrible "pogrom" (=mouvement populaire antisémite parfois encouragé par les autorités accompagné de pillages, violences, et souvent de massacres.) où il avait souffert et perdu son petit Timothée, son seul enfant alors âgé seulement de dix ans. Un pénible passage qui avait certes anéanti sa vie, mais son cher fils occupait ses pensées continuellement.
Puis il s'orienta vers la pièce "fabrica" ; en tant que forgeron de métier Adianto avait forcément l'habitude de travailler le métal et se perfectionna dans ce domaine tous les jours de cinq heures et demi jusqu'à dix heures du matin.
Après quelques heures passées dans l'atelier, Adianto entra dans la chambre à coucher pour réveiller son maître et sa maîtresse. Ils dormaient tous les deux dans un lit une place. Le deuxième lit restait donc vide. La tapisserie de couleur verte et rouge ne rendait pas vraiment cette pièce très chaleureuse. Seul un petit rayon de lumière éclairait cette chambre à travers une toute petite fenêtre. Elle était sobre, petite et plutôt froide.
Adianto se faisait également aider par sa femme, qui le soulageait dans ses corvées journalières et essentiellement pour la préparation en cuisine.
Tous les jours elle réalisait les bons petits plats pour leur maîtres. Et quand le