Copenhague
Quinzième édition du sommet annuel des représentants des pays ayant ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, la COP 15 a abouti au « premier accord réellement mondial » (selon le secrétaire général de l'ONU [1]) visant à réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à celles de 1990[2], pour ne pas dépasser une augmentation moyenne de 2 °C en 2100 par rapport à l'ère pré-industrielle[3], soit 1850 (et non pas à 1,5 °C comme le souhaitaient vivement les représentants des pays insulaires (AOSIS), le G77, la Chine et l'ALBA.[réf. nécessaire]
Cet accord n'est pas juridiquement contraignant[4], car il ne prolonge pas le protocole de Kyoto, censé prendre fin en 2013[5]. Il n'est en outre pas assorti de dates-butoirs ni d'objectifs quantitatifs[6] alors que pour stabiliser la hausse de températures à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle, les pays industrialisés doivent réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre avant 2020. A l’heure actuelle (fin décembre 2009), le cumul des objectifs négociés ne dépasse pas les 20 %. Chaque pays s'est engagé à formuler avant fin janvier 2010 ses objectifs de baisse d'émission de gaz à effet de serre pour l'horizon 2015-2020. Certains pays en développement ont néanmoins accepté de mettre en œuvre des mesures