Conséquence de la crise institutionnelle et sécuritaire au mali
Par Le Prétoire du 31 mai 2012 @ 12:14 Rubrique: Transport
Depuis le coup de force du 22 mars dernier, notre pays s’enfonce de plus en plus dans le chaos et l’accablement total. Cette situation a provoqué une crise économique qui ne cesse de gagner du terrain. Les compagnies de transport routier, dont le trafic à beaucoup diminué, en sont une des principales victimes. La crise économique a eu un impact catastrophique sur le secteur des transports routiers au Mali. L’enquête, réalisée ces derniers jours auprès des compagnies de transport de Bamako, montre que la plupart des entreprises de transport ont déjà décidé de réduire la voilure. A noter que près d’un tiers des entreprises interrogées ont d’ores et déjà fait le choix de réduire volontairement leur mobilité, suite à l’augmentation du prix du carburant et la crise sécuritaire qui prévaut actuellement au nord du Mali. A entende le gérant de «Bani Transport», Ousmane Traoré, cette crise n’a aucunement épargné les compagnies de transport routier. Selon lui : «Depuis le coup de force du 22 mars dernier, jusqu’à nos jours, le trafic routier a chuté de 70%, surtout sur le tronçon Bamako-Gao. Avant les évènements, les cars partaient tous les jours (7 jours/7) à Gao. Face à la crise, nous avons décidé de réduire le nombre de départs, en en faisant un seul chaque 2 jours, dans la mesure où le prix du carburant a aussi connu une augmentation», a déclaré le gérant, avant de préciser que «la compagnie a été obligé de subventionner le prix du carburant afin que nos parents du nord puissent rejoindre leur famille. Ceci étant, le prix du transport Gao-Bamako a légèrement augmenté de 2 000 FCFA».
En plus de l’augmentation du prix du carburant, certains actes posés par les salafistes et même par nos forces de l’ordre, font l’objet de dégradation du trafic routier. En effet, à en croire le directeur