La nuit : une nouvelle frontière pour les jeunes périurbains
L’étude a été effectué aux marges de l’Ile-de-France, dans des communes ou une grande partie des actifs travailles à l’extérieur de leur zone d’habitation. L’auteur donne une brève définition d’un espace périurbain, soit, je cite : « un espace ni trop loin, ni trop proche de la ville, plus ou moins bien reliés mais reliés tout de même. ». Catherine Didier-Fèvre a fait ses recherches et ses constats dans trois établissements scolaires situées à environ 100km du centre de Paris : à Montereau-Fault-Yonne, à Sens et à La-Queue-Lez-Yvelines. Déjà, une distinction s’opère entre deux terrains, celui de l’Ouest de Paris, et celui à l’Est de Paris. D’abord, à l’Ouest, la périurbanisation (soit l’urbanisation autour d’une ville, en banlieue) fut d’abord forte dans les années 1970, pour ensuite ralentir dans les années …afficher plus de contenu…
Cependant, les sorties nocturnes peuvent être plus importantes chez les jeunes : si un groupe d’amis se retrouvent chez l’un d’entre eux pour passer une soirée (petit comité ou non) jusqu’à 5 ou 6 heures du matin, les jeunes dorment sur pace pour éviter tout déplacements à leurs parents. Les maisons des zones périurbaines sont plus grandes et plus espacées que celles situées en ville, les jeunes se partagent donc un plus grand espace et peuvent même disposer de pièces pour faire la fête, comme des garages ou des chambres plus grandes. Les sorties entre amis s’effectuent donc le plus souvent dans la maison des amis, une position pouvant