En premier lieu, il serait intéressant de mentionner que l'auteur de ce texte cherche à démontrer qu'actuellement les États sont en constante évolution et que ces changements tendent vers un modèle spécifique, beaucoup plus globale. À partir d'une hypothèse bien argumenté, l'auteur veut nous démontrer l'importance de ces changements dans le poids du système mondial. De ce fait, voici la thèse proposé par S. Brucan: «Je me propose de démontrer que nous sommes actuellement dans une période de transition de l'histoire des relations internationales. Nous sommes en effet en train de passer du système international, né de l'expansion du capitalisme et de la formation d'États-nations en Europe, à un système planétaire. Auparavant, c'étaient les États-nations qui jouaient un rôle prédominant et décisif en modelant le système et en déterminant son comportement ; désormais, ce sera au contraire le système planétaire qui prévaudra sur ses sous-systèmes et les adaptera tous à sa propre évolution.» (S. Brucan, 1980, P. 807). Afin d'appuyer sa thèse, S. Brucan nous propose un argument de nature politique. En effet, l'auteur nous parle d'un modèle d'États dominateurs se livrant à un jeu tout en respectant les règles entre les 3 puissances que sont la Chine, les États-Unis ainsi que l'Union Soviétique. Ensuite, il donne l'appellation à un pouvoir et l'appelle le «pouvoir systémique». (S. Brucan, 1980, P.824). Dans ce type, de pouvoir, des entités officielles se rassemblent et se mettent en accord sur des principes et ce, en dehors du modèle dicté par les puissances précédemment cités. Par ailleurs, le second argument de l'auteur nous aies proposé à travers la citation suivante: ««Je crois que la création d'un système englobant toute la planète a réellement commencé avec la révolution scientifique et technique. C'est cette révolution qui a rendu la communication universelle, les transports supersoniques, l'information instantanée et les armes planétaires. C'est elle qui a donné